Tas-d’roches le géant

Aux gens de Saint-Nérée

Le 17 septembre dernier, j’ai eu la surprise et le bonheur d’être accueilli au Complexe municipal de Saint-Nérée par plus d’une centaine de personnes venues assister au lancement de Tas-d’roches, mon dernier roman. Bien honnêtement, je ne m’attendais pas à ce que les gens se déplacent en si grand nombre pour un tel événement. Pour un village de 750 habitants, c’est assez phénoménal. Toutes proportions gardées, c’est comme si j’avais réussi à attirer 67 000 personnes à mon lancement de Québec, quelques semaines plus tôt (inutile de vous dire que ça n’a pas été le cas). À tous et à toutes, un immense merci.

Aux autres, je vais répéter ce que j’ai dit ce soir-là : ce livre vous appartient désormais. J’ai mis sept années à l’écrire, en pensant à vous, au village qui m’a vu grandir. Je me le suis approprié, je l’ai un peu transformé et, à certains moments, j’ai un peu exagéré (mais pas trop : Saint-Nérée, tel qu’il est et tel qu’il a été, méritait d’entrer dans la légende). Le livre existe à présent. Je l’ai conçu comme un hommage aux paysages et aux gens de mon village. J’espère que vous vous reconnaîtrez en lui comme je me suis reconnu en vous. Mais quoi qu’il en soit, il vous appartient aujourd’hui autant qu’à moi. Faites-en bon usage. Et vivez toujours joyeux !

Gabriel Marcoux-Chabot

Canton Tremblay, 7 septembre 2015

Gens de Bellechasse,

Je m’appelle Gabriel Marcoux-Chabot. Je suis né et j’ai grandi à Saint-Nérée. Mon père, Jean- Louis Chabot, y a occupé le poste de directeur municipal pendant près de 25 ans, en plus de s’impliquer de diverses façons dans la communauté. Même si j’ai dû partir à 18 ans afin de poursuivre mes études, mon village et ma région m’ont profondément marqué. Encore aujourd’hui, ils continuent de stimuler mon imagination.

La preuve, vous la trouverez dans un roman que je viens de publier aux Éditions Druide. Tasd’roches. C’est à la fois le titre du livre et le nom de son héros, un homme fort, plus grand que nature, dont on suit les aventures du fond du cinquième rang Est où (comme moi) il a grandi jusqu’aux abords de la rivière du Sud, en passant par le Festival de la truite de Saint-Philémon, le restaurant L’Amical de Saint-Lazare, l’École secondaire de Saint-Damien et d’autres lieux encore, tous bien connus des gens de Bellechasse. Ce roman, j’ai voulu qu’il puisse être lu comme un hommage à mon village natal et à ma région, aux gens qui y ont vécu ou y vivent encore.

Bien sûr, j’ai parfois exagéré la réalité. J’ai transformé certaines choses et j’en ai inventé d’autres (c’est un roman que j’ai écrit, pas un livre d’histoire ou de géographie). Bref, je me suis approprié les paysages de mon enfance et j’en ai fait un livre qui me ressemble. Aujourd’hui, j’aimerais que vous puissiez faire la même chose. C’est pourquoi je vous dédie ce livre : plus qu’à moi, Tas-d’roches vous appartient désormais.

Le livre a déjà reçu un bel accueil critique et je souhaite de tout coeur qu’il devienne un succès populaire. Parce que je l’aime et que j’en suis fier, bien sûr, mais aussi et surtout parce que mon village et ma région m’ont beaucoup donné, et que je voudrais à présent leur donner quelque chose en retour. Parce que je rêve du jour où les noms de Bellechasse et de Saint-Nérée seront aussi connus des Québécois que ceux de Montréal et de Saint-Élie-de-Caxton.

Au plaisir,

Gabriel Marcoux-Chabot

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